Méjuger, juger, déjuger

Ses 3 mots définissent le degrès d'engagement des postérieurs.
Lorsqu'un cheval se déjuge il n'engage pas. Il fait de nombreux petits pas, ce qui est désagréable pour le cavalier, plus fatiguant pour le cheval et peut nuire à son dos.
En revanche s'il se méjuge, il couvre plus de terrain à chaque foulée. Il faut faire en sorte que le cheval se juge ou se méjuge constament, même en balade. 

Pour savoir s'il se juge, méjuge ou déjuge, il est utile de regarder les traces de l'antérieur droit et du postérieur droit (ou l'inverse).
Sur le schéma ci-dessous, la marque du sabot vert est celle de l'antérieur, la rose est celle du postérieur.
Les flèches signifient qu'il faut regarder où se pose le postérieur quand l'antérieur se lève.

Se déjuge: le postérieur est loin derrière la marque de l'antérieur.
Se juge: le postérieur arrive au même niveau que l'antérieur.
Se méjuge: le postérieur dépasse la marque de l'antérieur.

Mais ces points de repère ne sont pas suffisant pour savoir si un cheval engage ou non. En effet il faut prendre en compte sa morphologie ! Un cheval au dos court et aux longues jambes pourra se méjuger sans pour autant pousser avec ses postérieurs. A l'inverse un cheval avec un dos long et des jambes courtes aura du mal à se méjuger, et pourra parfaitement être en équilibre s'il se juge.

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